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Le quinquennat de Hollande jour après jour

6 novembre 2013

Engagement 50 du candidat Hollande

Engagement 50

"J’accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans. Je conduirai une lutte impla- cable contre l’immigration illégale et les filières du travail clandestin. Je sécuriserai l’immigration légale. Les régularisations seront opérées au cas par cas sur la base de critères objectifs."

 

En prenant cet engagement, comme Mitterrand avant lui, il savait que c'était totalement impossible de le tenir, il faut les 3/5 du parlement (Assemblée Nationale ET Sénat) pour qu'une telle loi passe, aucun président n'a eu une telle majorité dans la Vème République.

 

Encore un mensonge Monsieur Hollande, un de plus

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6 novembre 2013

Engagement 3 du candidat Hollande

Engagement 3

"Je favoriserai la production et l’emploi en France en orientant les financements, les aides publiques et les allégements fiscaux vers les entreprises qui investiront sur notre territoire, qui y localiseront leurs activités et qui seront offensives à l’exportation.

À cet effet, je modulerai la fiscalité locale des entreprises en fonction des investissements réalisés. En parallèle, j’engagerai avec les grandes entreprises françaises un mouvement de relocalisation de leurs usines dans le cadre d’un contrat spécifique.

J’instaurerai, pour les entreprises qui se délocalisent, un remboursement des aides publiques reçues. Une distinction sera faite entre les bénéfices réinvestis et ceux distribués aux actionnaires. Je mettrai en place trois taux d’imposition différents sur les sociétés : 35% pour les grandes, 30% pour les petites et moyennes, 15% pour les très petites."

 

Dois-je vraiment commenter ou vous avez compris ?

 

 

6 novembre 2013

Le programme de Hollande au bout d'un an et demi de règne.

Régulièrement je viendrai vous démontrer que les 60 engagements du programme du candidat Hollande sont respectés (ou pas)

Engagement N°2 : 

 

"Je ferai des PME une priorité. Je mobiliserai l’épargne des Français, en créant un livret d’épargne industrie dont le produit sera entièrement dédié au financement des PME et des entreprises innovantes. Pour cela, je doublerai le plafond du livret développement durable, en le portant de 6 000 à 12 000 euros. Les PME, les TPE, les artisans et les commerçants auront, dans chaque région, un interlocuteur unique. Le crédit d’impôt recherche leur sera rendu plus simple et plus accessible. Je veillerai à ce que la commande publique leur soit bien ouverte, en toute indépendance et transparence."

 

On peut se rendre compte encore aujourd'hui avec les plans sociaux qui se multiplient (Fagor et Alsthom ces derniers jours) que rien n'est fait pour que le PME grandissent et soient compétitives.

 

 

 

 

12 février 2013

L'incompétence finit toujours pas se voir, les mensonges aussi

La Cour des comptes a remis mardi son rapport public annuel. Elle juge notamment que certaines promesses de l'équipe d'Ayrault seront difficilement tenables.  

Déficit : l'objectif des  3% «n'a que peu de chances d'être atteint». Selon Didier Migaud, le premier  de la Cour des comptes  un retour du déficit public de la France à 3% du PIB en 2013, est quasiment impossible, «en raison notamment d'un niveau de croissance vraisemblablement inférieur aux prévisions», qui sont «trop favorables».

Pas de quoi ébranler le , qui a aussitôt répondu qu'il maintenait ses objectifs.


Même pour 2012 et malgré un réel effort de redressement, l'ancien député socialiste a jugé que«le risque que le déficit de l'ensemble des administrations publiques se révèle un peu plus élevé que prévu ne (pouvait) être écarté, notamment parce que la dégradation de la conjoncture pourrait avoir entraîné des recettes moins élevées que prévu». Du coup, la dette publique «augmentera en 2013 pour dépasser les 90% du PIB, et continuera encore vraisemblablement de s'accroître en 2014 et 2015, malgré les mesures de redressement programmées», alors que l'exécutif tablesur un reflux à partir de l'an prochain, a prévenu Didier Migaud.

Un «effort considérable et même sans précédent». Malgré tout, Didier Migaud a tenu à rappeler que les hausses d'impôts et économies programmées représentent 38 milliards d'euros, un montant «jamais réalisé dans l'histoire récente de notre pays». Mais il a prévenu que, pour respecter ses engagements de maîtrise de la dépense publique pris pour 2013, le gouvernement doit mettre en oeuvre de «nouvelles et importantes économies» au cours de l'année.

Les hausses d'impôts pointées du doigt. Le premier président de la Cour a déploré une nouvelle fois que l'ancienne majorité de droite et l'actuel exécutif socialiste aient jusqu'ici mis l'accent sur les hausses d'impôts pour réduire les déficits. D'autant que cela entraîne «une complexification et une instabilité de notre système fiscal très préjudiciable aux entreprises et aux investisseurs. Après trois années où le levier des recettes a été utilisé massivement, la priorité absolue ne peut qu'être d'amplifier les efforts déjà engagés de maîtrise des dépenses dans l'ensemble des administrations publiques, Etat, sécurité sociale, agences diverses et collectivités territoriales», a-t-il martelé.

Le gouffre financier de l'audiovisuel extérieur

La dérive de l'audiovisuel extérieur. La mise en place de l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF), qui chapeaute depuis début 2012 Radio France Internationale (RFI), la radio arabophone MCD et la chaîne France 24, a connu «une grave dérive financière.Contrairement aux objectifs visés, la réforme de l'AEF a abouti à des surcoûts massifs qui ont nécessité des crédits supplémentaires de l'Etat, à hauteur d'environ 100 M€ entre 2009 et 2011, en plus des dotations annuelles», indique la Cour. L'AEF est dirigé depuis octobre 2012 par Marie-Christine Saragosse. Son prédécesseur, qui a été contraint de démissionner en juillet 2012, était Alain de Pouzhilac.

«L'entreprise est responsable d'une telle situation. A aucun moment, elle n'a été capable de présenter des plans d'affaire fiables et réalistes ni d'assurer la montée en puissance de ses ressources publicitaires. Pour autant, les autorités de tutelle ont aussi été défaillantes. Elles auraient dû exiger de la part de l'entreprise publique une anticipation correcte de son évolution financière», juge l'institution.

Le lancement de l'AEF, début 2012, a été très chaotique et ponctué de grèves à répétition à RFI dans un climat social tendu, sur fond d'un «combat des chefs» entre Alain de Pouzhilac, PDG, et Christine Ockrent, directrice générale déléguée, qui a fini par jeter l'éponge en mai 2011.
Article tiré du parisien
12 février 2013

Bravo monsieur le président de l'assemblée nationale

On ne s'étonnera plus que le parti Socialiste est pour la racaille

 

 Le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, a clairement adressé un "Abrutis !" aux députés de l'opposition, et en particulier Henri Guaino, qui réclamaient une réponse de Jean-Marc Ayrault.

L'Assemblée nationale a connu cet après-midi du mardi 12 février une séquence mémorable lors des traditionnelles questions au gouvernement. Le président de l'institution, et garant de l'ordre Claude Bartolone, a en effet distinctement traités d'"abruits !" les députés de l'opposition.

La scène a eu lieu alors que Jean-Louis Borloo, président du groupe UDI, avait adressé une question au Premier ministre, Jean-marc Ayrault.

Néanmoins, le gouvernement, qui choisit le ministre qu'il souhaite pour répondre aux questions des députés, a délégué Bernard Cazeneuve, ministre délégué aux Affaires européennes, pour formuler une réponse.

Alors que l'opposition s'est mise à crier "Ayrault ! Ayrault !" dans l'hémicycle, Bartolone s'en est pris à Henri Guaino, qui s'était levé, avec d'autres députés UMP. "S'il vous plaît ! Monsieur Guaino, vous qui parlez de la République, regardez l'image que vous donnez de la République !" l'a alors apostrophé Bartolone, visiblement énervé. Avant d'ajouter : "Allez, sortez ! …brutis !".

http://www.dailymotion.com/video/xxgi16_bartolone-a-l-opposition-abrutis_news#.URp4FWe8CSo

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9 février 2013

Il n'y a pas qu'en France qu'il se fait tout petit

http://www.youtube.com/watch?v=fpf01u0JjnI

 

 

Voici comment Mr le président de la 5ème puissance du monde se fait tout petit devant le Royaume Uni.

 

Y'a pas à dire, le consensus se fait CONTRE la France. De Gaulle doit se retourner dans sa tombe

2 février 2013

Finalement, mes promesses de campagnes .....

Jack Lang, Olivier Schrameck, Jean-Pierre Jouyet... les socialistes ont bien vite oublié les promesses de la présidentielle d'un État impartial. La droite dénonce une «purge». Enquête.

Durant le quinquennat qui s'achève, il a été procédé à des nominations partisanes, parfois issues des cercles les plus proches, les plus intimes, voire des obligés. À l'avenir, les hauts fonctionnaires seront nommés sur leur compétence et leur expérience et la seule loyauté qui leur sera réclamée sera celle à l'égard de l'État, et non à l'égard du chef de l'État.» Dijon, le 3 mars 2012. Le candidat François Hollande se livre à un véritable réquisitoire contre Nicolas Sarkozy et les nominations dans la fonction publique pendant son mandat. Ce sera d'ailleurs l'un des leitmotivs de la campagne présidentielle du candidat socialiste: remettre en cause les choix humains du Président sortant, l'accuser de partialité dans ses nominations, dénoncer un «État UMP».

 

 Olivier Schrameck.  L'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin a été nommé à la présidence du CSA. Une nomination qui ne doit rien à ses compétences en la matière...
Olivier Schrameck. L'ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin a été nommé à la présidence du CSA. Une nomination qui ne doit rien à ses compétences en la matière... Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro

 

On est toujours rattrapé par ses propos de campagne! Neuf mois après son arrivée à l'Élysée, c'est maintenant au tour de la droite de demander des comptes à François Hollande, de dénoncer la partialité de ses nominations et de montrer la différence entre les promesses du candidat et l'action du chef de l'État. «Moi, président de la République, je n'aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision publique, je laisserai ça à des instances indépendantes», avait-il proclamé lors du débat télévisé de l'entre-deux-tours. La nomination à la tête du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) d'Olivier Schrameck, ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin, à l'Éducation nationale puis à Matignon pendant la cohabitation de 1997 à 2002, a immédiatement été dénoncée comme une atteinte aux principes énoncés pendant la campagne. Certes, Olivier Schrameck remplace Michel Boyon, lui-même ancien directeur de cabinet de Jean-Pierre Raffarin à Matignon avant d'accéder, en janvier 2007, à la tête de l'audiovisuel français. Mais ce dernier avait été patron de Radio-France... Premier secrétaire du PS, François Hollande avait tenu à dire combien il était «inquiet, consterné par cette nomination. Cet organisme va être exclusivement composé d'hommes et de femmes nommés par la droite, qui pourra croire que le pluralisme est respecté?».

Décalage entre les propos de campagne et la pratique du pouvoir

Ce qui nourrit ce sentiment de malaise, ce n'est pas tant les nominations de proches aux postes clés de la République. Privilège de la fonction, chaque Président a le droit de nommer qui il veut et aucun d'entre eux ne s'est privé de le faire. La différence vient du décalage flagrant entre des propos de campagne de François Hollande virulents contre Nicolas Sarkozy et une pratique du pouvoir somme toute assez similaire dans ce domaine. À force de marteler que son rival n'avait pas été exemplaire alors que lui le serait, les observateurs comme les Français ont cru que François Hollande agirait différemment de ses prédécesseurs, en évitant de placer ses hommes ou ses affidés aux meilleurs postes de la République.

Patatras, la désignation de Jack Lang à la tête de l'Institut du monde arabe est venue apporter un démenti retentissant à ces belles promesses. Certes, Lang succède à Renaud Muselier et à Dominique Baudis, deux hommes politiques étiquetés UMP, mais pourquoi nommer l'ancien ministre de la Culture de François Mitterrand, à qui les électeurs des Vosges avaient signifié en juin dernier, aux législatives, qu'il était temps, à 73 ans, de tourner la page? Après avoir renoncé en septembre dernier à la «présidence normale», le chef de l'État renoncerait-il à une de ses promesses phares? François Hollande aurait même insisté auprès du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, pour qu'il choisisse des personnalités de gauche afin de rééquilibrer les nominations faites sous la droite au CSA. Les prochaines nominations au Conseil constitutionnel dans quelques jours seront révélatrices.

 

 Xavier Musca.  Hollande a préféré nommer son Jouyet à la Caisse des dépôts. L'ancien secrétaire général de l'Élysée de Nicolas Sarkozy est parti dans le privé, au Crédit agricole.
Xavier Musca. Hollande a préféré nommer son Jouyet à la Caisse des dépôts. L'ancien secrétaire général de l'Élysée de Nicolas Sarkozy est parti dans le privé, au Crédit agricole. Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

 

À cet égard, la nomination de Jean-Pierre Jouyet à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) est éclairante de la méthode Hollande. Tradition républicaine, chaque président sortant laisse à son successeur une liste de quelques noms de proches collaborateurs avec les postes auxquels ceux-ci pourraient prétendre. Généralement, le nouvel élu accède à ces demandes particulières. Pas François Hollande. Xavier Musca, ancien secrétaire général de l'Élysée, était en tête de la liste de trois noms (avec Olivier Colom, conseiller diplomatique en charge des G8-G20, et Christophe Lambert, le directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy). Apprécié à gauche, Musca pouvait légitimement prétendre diriger la CDC.

Des hauts fonctionnaires contraints de partir dans le privé

 

 François Bachy.  Directeur adjoint de l'information sur TF1 et proche de Valérie Trierweiler, il a rejoint la Caisse des Dépôts dans la foulée de Jean-Pierre Jouyet en tant que directeur de la communication du groupe.
François Bachy. Directeur adjoint de l'information sur TF1 et proche de Valérie Trierweiler, il a rejoint la Caisse des Dépôts dans la foulée de Jean-Pierre Jouyet en tant que directeur de la communication du groupe. Crédits photo : CHRISTOPHE CHEVALIN/TF1

 

François Hollande a préféré nommer un ami de longue date, Jean-Pierre Jouyet, qu'il a connu à l'ENA. «Pour nous, le cas de Musca était un test de sa volonté d'ouverture, explique un ancien de l'Élysée. Quand on a vu qu'il l'avait écarté sans ménagement, on a compris.» Grand serviteur de l'État, Xavier Musca a donc été contraint de partir dans le privé. Mais même les plus proches amis du Président doivent faire des concessions et laisser de la place à d'autres protégés. Jean-Pierre Jouyet souhaitait recruter une spécialiste pour gérer sa communication. Il avait déjà pris des contacts quand il lui a été chaudement recommandé d'embaucher François Bachy, ancien patron du service politique de TF1, très proche ami de Valérie Trierweiler, la nouvelle première dame. Jouyet n'a pas vraiment eu le choix...

D'autres non plus n'ont pas eu le choix. Mais surtout parce que le nouveau pouvoir leur a indiqué la porte de sortie. Dans les principaux ministères, la valse des têtes donne le tournis. Au point que Luc Chatel, vice-président de l'UMP dénonce «une purge» au sein de l'État. A droite, on s'insurge contre «les socialistes (qui) font main basse sur les postes à responsabilités dans l'administration».

À l'Éducation nationale, sur 30 académies, près de la moitié ont changé de recteurs. Avant l'été, Patrick Gérard, recteur de Paris et ancien directeur de cabinet de Rachida Dati à la Justice, avait anticipé et quitté son poste. Coup d'éclat rare dans ce milieu feutré, trois recteurs ont officiellement fait part de leur agacement, de façon parfois très virulente, allant jusqu'à parler «d'épuration». Limogé le 28 septembre en Conseil des ministres, Roland Debbasch, recteur de Lyon, s'en prend à Pierre-Yves Duwoye, alors directeur de cabinet de Vincent Peillon. Sa lettre a été envoyée à l'ensemble des personnels de l'académie. «C'est la première fois depuis l'épuration consécutive à la Libération de la France, en 1944, qu'un recteur de l'académie de Lyon est relevé de ses fonctions à la suite d'un changement de gouvernement.»

Avoir été sarkozyste, une tache indélébile sur un CV!

Du côté de Bercy, le directeur général des Finances publiques, Philippe Parini (60 ans), a été remplacé au coeur de l'été par Bruno Bézard (ancien conseiller de Lionel Jospin à Matignon). Un lot de consolation lui a été depuis attribué, Parini étant depuis septembre le nouveau trésorier-payeur général (TPG) de Paris. Plus brutale a été l'éviction du directeur général de l'Agence des participations de l'Etat, Jean-

 

 Jean-Dominique Comolli.  Directeur général de l'Agence des participations de l'État (APE) depuis 2010, il a cédé sa place cet été à David Azéma, le bras droit de Guillaume Pepy à la SNCF.
Jean-Dominique Comolli. Directeur général de l'Agence des participations de l'État (APE) depuis 2010, il a cédé sa place cet été à David Azéma, le bras droit de Guillaume Pepy à la SNCF. Crédits photo : A DE ROLL/MAXPPP

 

Dominique Comolli (64 ans), là encore au coeur de l'été. Il n'a été prévenu que la veille qu'il serait débarqué le mercredi en Conseil des ministres! Cet ancien patron de la Seita avait pourtant effectué auparavant l'essentiel de sa carrière sous la gauche (notamment comme directeur de cabinet de Michel Charasse à Bercy). Mais c'est Nicolas Sarkozy qui l'avait placé à la tête de ce puissant service, avec le titre de commissaire. Une tache indélébile sur un CV aujourd'hui... Mais dans l'ensemble, les ministres de Bercy semblent plus prudents que leurs collègues. Les états-majors des entreprises publiques n'ont pas encore été bousculés, même si Anne Lauvergeon a enfin trouvé un point de chute au conseil d'administration d'EADS.

Dans la magistrature, l'alternance se ressent. «Lynché»: c'est par ce terme que l'ancien procureur de Nanterre, Philippe Courroye, autrefois donné par tous comme le futur procureur de Paris, évoque sa situation. Cet ancien juge d'instruction reconnu, devenu «le» procureur de l'affaire Bettencourt, a été nommé à l'été dernier, en urgence et contre son gré, avocat général à la cour d'appel de Paris. Depuis la fin de l'automne dernier, il ne dirige plus les enquêtes dans les dossiers politico-financiers les plus médiatiques, mais requiert aux assises dans de simples affaires de viol ou de vol à main armée. «Mutation-sanction», «décision purement politique», l'homme ne mâche pas ses mots pour qualifier la position de la Chancellerie à son égard - le garde des Sceaux a même veillé à priver le magistrat de la possibilité de s'inscrire au barreau. À lui seul, Philippe Courroye symbolise la chasse aux sorcières tant redoutée par la magistrature dans la foulée de l'alternance...

 

 Michel Gaudin.  Nommé préfet de police de Paris en mai 2007, ce proche de Nicolas Sarkozy est congédié dès le 30 mai 2012, à un an de la retraite. Il est parti diriger l'équipe qui travaille autour de l'ex-chef de l'État.
Michel Gaudin. Nommé préfet de police de Paris en mai 2007, ce proche de Nicolas Sarkozy est congédié dès le 30 mai 2012, à un an de la retraite. Il est parti diriger l'équipe qui travaille autour de l'ex-chef de l'État. Crédits photo : VINCENT BOISOT/Le Figaro

 

Place Beauvau, ceux qui ont été étiquetés sarkozystes ont été les premiers la cible du pouvoir. L'un d'eux, qui a fini par demander les raisons d'un tel acharnement contre lui, s'est entendu répondre: «Parce que tu es sarkozyste!» Bernard Squarcini (DCRI), Frédéric Péchenard (DGPN) et Michel Gaudin (préfecture de police de Paris) savaient à quoi s'en tenir. Mais ils n'imaginaient pas la brutalité de la méthode. À quelques mois de la retraite, Michel Gaudin a été convoqué à 7 heures dans le bureau de Manuel Valls pour se voir signifier que le Conseil des ministres du lendemain nommerait son successeur. «Vendredi vous aurez libéré votre bureau», a-t-il expliqué au préfet, qui n'a pu s'empêcher de noter l'embarras du ministre. Après tout ne fut-il pas question un temps que Manuel Valls devienne ministre de l'Intérieur et que Michel Gaudin soit son secrétaire d'État! Retournement de situation quelques années plus tard et Michel Gaudin n'a même pas été nommé préfet de police honoraire, comme le furent avant lui les préfets

 

 Daniel Canepa.  Ancien directeur adjoint du cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, il avait été fait préfet de la Région Ile-de-France en 2008. En décembre, il est débarqué à sept mois de la retraite.
Daniel Canepa. Ancien directeur adjoint du cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, il avait été fait préfet de la Région Ile-de-France en 2008. En décembre, il est débarqué à sept mois de la retraite. Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro

 

Pierre Mutz ou Philippe Massoni. Comme lui, Daniel Canepa, préfet de la Région Ile-de-France, n'a pas eu la chance de se voir proposer un autre poste. Après avoir eu des assurances de la bouche même du ministre de l'Intérieur qu'il n'était pas menacé, Daniel Canepa reçoit un coup de fil de Manuel Valls le prévenant qu'il sera remplacé le lendemain par Jean Daubigny. Quinze jours plus tard, il apprend par Matignon que, de surcroît, il ne sera plus délégué interministériel au projet Euro Disney.

Certaines mises à l'écart sont plus subtiles. «Pour se séparer du préfet Alain Gardère à Marseille, on a prétexté qu'une nouvelle réforme de la préfecture de police locale impliquait un changement d'homme, alors que rien n'a changé dans les faits», confie un haut fonctionnaire sur place. Le même scénario fut employé pour priver de son poste le directeur de l'IGS, Claude Bard. Cette fois, Beauvau a avancé comme argument que la police des polices parisienne devait être mise statutairement sous la coupe de l'IGPN. Selon un ancien secrétaire général des «boeufs carottes», «tout cela n'était qu'un habillage».

 

 Olivier Colom.  L'ex-sherpa adjoint de Nicolas Sarkozy a préféré rejoindre le groupe Edmond de Rothschild.
Olivier Colom. L'ex-sherpa adjoint de Nicolas Sarkozy a préféré rejoindre le groupe Edmond de Rothschild. Crédits photo : Elodie GREGOIRE/REA/Elodie GREGOIRE/REA

 

Au Quai d'Orsay, les diplomates ont l'habitude de ces méthodes. Olivier Colom en a fait l'amère expérience, qui a préféré passer dans le privé et mettre son talent, unanimement reconnu au Quai d'Orsay, au service de la société Edmond de Rothschild. Il figurait pourtant sur le testament de Nicolas Sarkozy. Il demandait une ambassade dans un pays du G20. L'Élysée avait donné son accord. Laurent Fabius et l'administration du Quai ont bloqué. Le ministre a nommé quelqu'un d'autre, qui avait l'avantage de libérer un poste. Exit l'Afrique du Sud. Alors on a proposé à Olivier Colom Haïti et Madagascar! Pas vraiment des pays membres du G20...

Pour tenter d'atténuer l'impression de chasse aux sorcières, le pouvoir, habilement, met en avant ceux qui ont conservé leur poste, voire ont pu bénéficier de changement d'affectation. Jean-Paul Faugère, ancien directeur de cabinet de François Fillon, a pris la présidence ( non exécutive ) de CNP Assurances en juin. Augustin de Romanet, ancien directeur général de la Caisse des dépôts, a pris les rênes d'Aéroports de Paris. «La gauche avait la réputation d'opérer le grand ménage, cette fois, elle s'est contentée de faire la poussière, assure un procureur, ajoutant prudemment: mais s'ils n'ont pas perdu leur poste, certains se savent observés.» De fait, au sein du ministère de la Justice, en dehors de la directrice des affaires criminelles et des grâces, Maryvonne Caillibotte, expédiée à la cour d'appel alors qu'elle aurait pu bénéficier d'une nomination plus prestigieuse, plusieurs têtes ont survécu au changement de ministre: celle du directeur de la puissante administration pénitentiaire, celle du directeur de la protection judiciaire de la jeunesse, du directeur des affaires civiles, ou encore de la directrice des affaires judiciaires (celle, justement, qui orchestre les carrières). François Molins a conservé les rênes du parquet de Paris. Frédéric Fèvre, un ancien des cabinets Perben et Dati, est toujours à l'oeuvre à Lille, l'une des plus grosses juridictions françaises. Pour combien de temps? Place Beauvau, on cite le directeur de cabinet de Claude Guéant et son adjoint, Stéphane Bouillon et Pierre-Etienne Bisch, nommés préfet de la Région Alsace et préfet de la Région Centre. «Les mouvements sont très équilibrés, plaide un conseiller de Manuel Valls. Des personnalités très liées à Nicolas Sarkozy sont parties, mais l'ancien Président avait mélangé le rapport public et privé, il avait créé une fidélité personnelle.»

Pressions multiples, menaces voilées

 

 Henri Proglio.  Le patron d'EDF vit depuis des mois au rythme des rumeurs sur son prochain débarquement. Le retour de Lauvergeon, son ennemie jurée, n'est pas une bonne nouvelle pour lui.
Henri Proglio. Le patron d'EDF vit depuis des mois au rythme des rumeurs sur son prochain débarquement. Le retour de Lauvergeon, son ennemie jurée, n'est pas une bonne nouvelle pour lui. Crédits photo : ALBERT FACELLY/Le Figaro

 

Toutes les méthodes sont bonnes pour contraindre un titulaire à libérer son poste, pressions multiples, menaces voilées. Henri Proglio, le patron d'EDF, a pu s'en rendre compte lorsque Le Canard enchaîné a révélé, fin décembre, que l'Inspection générale des finances enquêtait sur les conditions dans lesquelles le PDG avait signé un accord de coopération nucléaire avec les Chinois. Certains n'ont pas hésité à y voir la constitution d'un dossier pour le débarquer. Un scénario dont se défend bien évidemment le gouvernement. «Ce serait masochiste de notre part de prendre le risque de compromettre un partenariat aussi important que celui que nous avons avec la Chine simplement pour fragiliser un homme! Le gouvernement peut interrompre à tout moment la mission de M. Proglio et si nous avions des raisons de vouloir le faire, nous l'aurions fait», justifie-t-on à Bercy. Daniel Canepa, lui, a appris mi-janvier que la Place Beauvau lui demandait de quitter ses fonctions de président de l'Association du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires, alors même qu'il avait été réélu le 28 novembre! Pour être sûr que le message était bien passé, on lui a signifié que s'il ne coopérait pas, il pourrait y avoir des rétorsions administratives et des retenues d'indemnités!

Longtemps éditeur, auteur d'une dizaine d'essais et de films documentaires, homme d'idées, Jean-François Colosimo a profondément rénové en moins de trois ans le Centre national du livre. Ce qui lui vaut de larges soutiens et des amitiés variées au sein des milieux intellectuels et éditoriaux. Mais aussi, du coup, l'animosité personnelle d'Aurélie Filippetti, que la simple évocation de son nom semble rendre hystérique. Dès son arrivée Rue de Valois, elle a voulu le disqualifier en suspendant brutalement la réforme du CNL que demandait la Cour des comptes et que ne contestaient que quelques cercles aux intérêts corporatistes. A défaut de pouvoir remplacer Colosimo par un membre de son clan, la ministre a décidé de marginaliser le CNL via une «redéfinition de ses priorités»: c'est-à-dire en le faisant régenter par ses services. «Nous réfléchissons aux moyens d'asseoir l'autorité du Service du livre et de la lecture, notamment vis-à-vis du Centre national du livre», a déclaré au magazine Livres Hebdo, le 18 janvier dernier, la ministre de la Culture, qui a aussi dans son viseur l'ancien conseiller culturel de Jacques Chirac et Alain Juppé, Bruno Racine, dont le mandat à la tête de la Bibliothèque nationale de France prend fin en mars prochain.

 

 Jack Lang.  L'ex-ministre emblématique de la Culture de François Mitterrand revient aux affaires en obtenant, à 73 ans, la présidence de l'Institut du monde arabe (IMA).
Jack Lang. L'ex-ministre emblématique de la Culture de François Mitterrand revient aux affaires en obtenant, à 73 ans, la présidence de l'Institut du monde arabe (IMA). Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

 

Au-delà de ces nombreux exemples, ce qui frappe, c'est le silence qui accompagne ce mouvement sans prédécent. Là où chaque nomination de Nicolas Sarkozy provoquait indignations et récriminations, notamment dans les médias, François Hollande peut changer les titulaires des principaux postes de la République en toute tranquillité, après avoir dit pendant sa campagne qu'il voulait un «État impartial». Les bonnes âmes si promptes à s'insurger contre les nominations, par exemple, de Philippe Val et Jean-Luc Hees à Radio France ne se sont pas égosillées quand Jack Lang a été proposé à l'IMA ou Olivier Schrameck au CSA! L'ancien Président pouvait bien nommer des personnalités de gauche, le simple fait d'avoir été nommé par lui valait excommunication. Evidemment, François Hollande s'est bien gardé de se vanter d'être «le DRH du PS», comme Nicolas Sarkozy, qui a toujours dit à ses ministres: «Je préfère nommer un bon de gauche qu'un con de droite»! Prudemment, l'Elysée cherche au contraire à maintenir l'illusion qu'il veille au respect des engagements de campagne.

Souvenir du sinistre congrès de Valence en 1981

Pierre-René Lemas, le secrétaire général de l'Élysée, a ainsi appelé le Quai d'Orsay pour rappeler que la nomination d'Olivier Colom dans une ambassade d'un pays du G20 était soutenue par la Rue du Faubourg-Saint-Honoré. Sans effet... De la même façon, visiblement, l'Élysée ne souhaite pas forcément le départ de Jean-François Colosimo. Y aurait-il un double langage? Ou une manière de se défausser de la responsabilité de l'éviction des uns et des autres?

En 1981, au congrès de Valence de sinistre mémoire, Paul Quilès avait lancé cette phrase mémorable: «Il ne faut pas se contenter de dire de façon évasive, comme Robespierre à la Convention le 17 thermidor 1794, «les têtes vont tomber». Il faut dire lesquelles et le dire rapidement!» En bon mitterrandien, Hollande a retenu la leçon de cet épisode: il fait tomber les têtes mais sans le crier sur les toits.

1 février 2013

Y'a t il vraiment un pilote dans l'avion ?

Alors que la garde des sceaux a imposé une circulaire pour encourager les juges de donner un certificat de nationalité française aux enfants nés de GPA (pratique non autorisée en France), le résident du palais de l'Elysée rassure l'UMP (le monde à l'envers) sur son hostilité à la GPA (rappelons que ce débat sera bientôt lancé à la vindice populaire pour une fois de plus masquer l'incompétence du gouvernement en matière économique (écran de fumée supplémentaire)

 

La preuve : 

Dans une réponse à Christian Jacob, le chef de l'État refuse de confondre la circulaire Taubira avec une légalisation rampante de la Gestation pour autrui.

Bloc contre bloc: la guerre d'usure s'est poursuivie, vendredi, à l'Assemblée nationale, lors de l'examen de l'article 1 du projet de loi autorisant le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels. Pour Christian Jacob, le patron des députés UMP, «toute la filiation est battue en brèche par cet article» sur lequel son groupe a déposé 129 amendements de suppression. Menant d'une main de fer les débats, le président PS de l'Assemblée nationale,Claude Bartolone, a rappelé aux députés qu'ils siégeraient tout le week-end sur ce texte, et n'a pas hésité à couper la parole à ceux qui, à droite comme à gauche, dépassaient leur temps de parole de deux minutes.

Les séances ont été ponctuées de nombreux rappels au règlement et demandes de suspension de séance, émanant notamment de Christian Jacob et d'Hervé Mariton, le principal orateur du groupe UMP. À midi, Christian Jacob a donné lecture de la lettre que lui avait envoyée le président de la République au sujet de la circulaire de Christiane Taubira destinée à permettre aux enfants nés à l'étranger de mères porteuses, dont le père est français, d'obtenir un certificat attestant de leur nationalité française. Dans sa réponse au président du groupe UMP, le chef de l'État explique que cette circulaire ne constitue «en aucun cas une reconnaissance de la gestation pour autrui» (GPA) à laquelle il rappelle qu'il est «formellement opposé». Le président de la République, qui prend officiellement la défense de la garde des Sceaux, affaiblie par cette polémique, souligne que ce texte «n'a pas pour objet d'autoriser l'octroi de la nationalité à un enfant qui ne la possédait pas déjà, ni celui de modifier la filiation de l'enfant. Elle ne change rien au droit des personnes».

«Bidouillage de la famille»

En séance, Christiane Taubira s'est exclamée: «Il n'y a pas d'octroi de nationalité car ces enfants sont français (…) Arrêtez la fiction, nous sommes dans le droit». La ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti, a renchéri: «Je commence à en avoir assez de toutes vos références au tourisme reproductif, au marché de l'utérus, au bidouillage de la famille». Philippe Cochet (UMP, Rhône) a rétorqué: «Dans votre texte, le grand absent est l'enfant. Notre objectif est de protéger les plus faibles». Avec drôlerie, Jean-Pierre Door (UMP, Loiret) a lâché, évoquant la confusion des débats: «C'est comme si on disait que le père Noël est une femme…».

Les arguments de la gauche, qui entend circonscrire la discussion au mariage et à l'adoption pour les couples homosexuels, n'ont nullement convaincu l'opposition, persuadée, à l'instar de Catherine Vautrin (UMP, Marne), que «derrière ce texte, le cheval de Troie, c'est la procréation médicalement assistée (PMA et la GPA». Christian Jacob, pour lequel la circulaire Taubira aboutit à «une reconnaissance de droit de la GPA à l'étranger» a réclamé inlassablement la venue du premier ministre Jean-Marc Ayrault dans l'Hémicycle pour «clarifier la situation». Hervé Mariton a accusé trois ministres, Najat Vallaud-Belkacem (porte-parole du gouvernement), Aurélie Filippetti (Culture) et Alain Vidalies (Relations avec le Parlement) d'avoir signé une tribune dans Le Monde , en décembre 2010, en faveur de la gestation pour autrui. Olivier Dussopt (PS, Ardèche) a ensuite brandi une proposition de loi du sénateur UMP Alain Milon, cosignée par 22 sénateurs de droite, proposant la régularisation de la GPA, au même titre qu'une proposition de loi socialiste.

Répliquant au président PS de la commission des lois, Jean-Jacques Urvoas, qui avait rappelé à l'opposition, à l'instar d'André Laignel en 1981 («Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaires»), qu'elle était justement politiquement minoritaire, Hervé Mariton a affirmé: «Nous pensons que nos convictions sont justes même si nous ne sommes pas majoritaires».

Sources : Le figaro de ce jour.

1 février 2013

Ils sont fous

Et si le sexisme allait se nicher jusque sur les bancs de l'école ? La députée socialiste de Paris Sandrine Mazetier n'est visiblement pas loin de le penser. Elle a proposé ce vendredi sur RTL de rebaptiser l'école «maternelle» en «petite école» ou «école première».



«C'est une école, ce n'est pas un lieu de soin, un lieu de maternage, c'est aussi un lieu d'apprentissage», argumente-t-elle. Débaptiser la «maternelle» aurait, selon elle, pour effet de «neutraliser la charge affective maternante du mot maternelle». «Cela rendrait (aussi)  au travail qui y est fait, au professionnalisme de ceux qui y interviennent», estime la députée qui fait partie de l'équipe de soutien d'Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris. 

«Et puis, insiste Sandrine Mazetier, cela rappellerait que la responsabilité de l'éducation est partagée entre les parents, qu'elle n'est pas la spécificité des femmes.» CQFD. 

 

Article repris du parisien de ce jour.

 

Alors proposons pour Sage femme --> extracteur de vie

Pour la Maternité des hôpitaux --> Usine à enfants.

Et pour la confiture Materne, ils vont nous faire quoi ?

 

Au delà des blagues qui tournent en boucle sur Twitter ou sur Facebook, il faut tout de même se poser la question :

 

Sont-ils devenus fous au Parti Socialiste ? 

29 janvier 2013

Voilà qui va faire plaisir à nos collaborateurs

marechal nous voila

Voilà un phénomène qui devient à la mode chez nos amis de la majorité, la délation, la délation pour tous, bientôt le retour de la Kommandantur et tout cela sponsorisé par le pouvoir en place.

 

Bravo les jeunes socialistes qui donnent une belle image de la France à travers le monde. 

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Le quinquennat de Hollande jour après jour
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